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Peninsule du Yucatan – Izamal – Cenotes

Peninsule du Yucatan – Izamal – Cenotes

IZAMAL

TRANSPORTS

Mérida - Izamal 1h en voiture de location avec la compagnie National (pas chère et sérieuse).
Possible de le faire en bus 1h40 pour 45 pesos.

Les principaux lieux sont :

Izamal

Izamal, qui signifie “rosée qui descend du ciel”, est une charmante petite ville coloniale de l’État du Yucatan au Mexique. Elle se situe à 72 km à l’est de Mérida.

Elle est connue comme la « ville jaune » car la plupart des maisons de cette bourgade coloniale sont recouvertes d’une peinture de couleur ocre, identique à celle qui recouvre les murs du Couvent Saint Antoine de Padoue. Elle est surnommée aussi « la ville aux collines », en référence à ce que l’on croyait être de petites collines, et qui se sont avérées être des pyramides mayas.

Deux énormes structures pré-colombiennes sont encore clairement visibles à Izamal : la première est une grande pyramide dédiée au Dieu Soleil Maya, Kinch Kak Mo et la seconde structure importante est un ensemble appelé « acropole » ou encore Popol Chac

Elle fut pendant longtemps un lieu de pèlerinage pour les mayas et une importante cité du 9e au 11e siècle.

Le couvent de San Antonio de Padoue est la grande raison de venir ici. Elle possède la plus grande cour fermée d’Amérique, et la deuxième plus grande au monde, après la place Saint-Pierre au Vatican.

Pourquoi Izamal est jaune?

On dit souvent qu’Izamal a été peinte en jaune pour la visite du Pape Jean-Paul II en 1993, en faisant référence aux couleurs du Vatican.

Mais d’autres versions circulent:

  • Pour trouver une solution aux épidémies de moustiques, les habitants auraient peint les murs en jaune afin de les faire fuir avec la réflexion de la lumière et en enduisant les bases à la chaux. En voyant que la technique fonctionnait pour le couvent et le palais municipal, elle s’est étendue peu à peu sur les autres bâtiments.
  • Le jaune fait simplement référence au maïs qui était considéré comme sacré pour les mayas.
  • En 1850, lorsque le commerce du henequen était en déclin, Izamal aurait voulu s’uniformiser afin de dynamiser la ville.

Il y a probablement eu plusieurs raisons et surtout plusieurs étapes de peinture, mais c’est en 2002 que le gouvernement a décidé que les couleurs officielles d’Izamal seraient désormais le jaune et le blanc.

Bilan

Une ville étonnante où il fait bon vivre. C’était la 1ère fois que je voyais une ville peinte d’une seule couleur. C’est vraiment à visiter: une demie journée suffit. Nous avons enchainé avec des cénotes. Notre choix s’est porté sur Cuzama

Avant d’enchainer avec les cénotes de Cuzama, petit aparté sur Coca Cola au Mexique. Et voici super camion ! Plutôt beau, n’est ce pas !? Le chauffeur s’est marré en me voyant le prendre en photo. Je trouve qu’ils ont de la gueule. Et c’est bien le seul truc sympa que je vous dirai sur cette entreprise. Perso, je n’aime pas le goût donc par chance, je n’en bois jamais. Et bien sachez que Coca Cola a littéralement colonisé ce pays.

Les Mexicains boivent plus de 480 canettes par personne et par an, ce qui représente 25 kilos de sucre (plus que les Américains !).  Une vraie drogue pour un peuple rendu assoiffé. La firme a privatisé des sources qui appartenaient à des communautés autochtones, des aquifères entiers grâce à la complicité du gouvernement de Vicente Fox (2000-2006) qui était l’ancien président… de Coca Cola Mexique. Parmi les concessions d’eau acquises (+ de 27) par Coca, huit lui permettent de jeter les déchets industriels dans les eaux publiques. Pour donner une idée, une seule usine peut utiliser plus de 100 millions de litres d’eau par an, soit la consommation de plus de 200 000 familles… dans un pays qui manque d’eau potable. Grâce à une fondation, Coca est entré dans les campagnes, finançant des écoles, donnant des bourses aux étudiants, plaçant son logo partout, traduit parfois en maya. « Pourquoi boire de l’eau quand on a les moyens de s’offrir des boissons qui donnent plus d’énergie ? A cela s’ajoute le fait que Coca Cola a placé son prix en dessous de celui de l’eau. Et oui, une bouteille de Coca coûte moins cher qu’une bouteille d’eau ici. Résultat ? Une flambée d’obésité avec 70% de Mexicains considérés comme gros, 7,5 millions de diabétiques (première cause de mortalité du pays). La FAO s’est alarmée : l’obésité est plus forte au Mexique qu’aux États-Unis. Le pire est que dans le Chiapas, la boisson est rentrée en l’espace de 40 ans dans la culture amérindienne. Les indigènes considèrent la boisson comme sacrée et l’utilisent dans leurs cérémonies traditionnelles. Un comble ! 

LES CENOTES DE CUZAMA

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TRANSPORTS

Mérida - Cuzama 1h en voiture. Possible de le faire en collectivo.

Un cénote est une fosse naturelle ou un gouffre résultant de l’effondrement du socle calcaire qui expose les eaux souterraines en-dessous.

Les cenotes de Cuzama (Chelentún, Chak-Zinik et Bolom-Chojol) appartiennent à la catégorie des semi-ouverts. En avançant sur le chemin vous ne verrez donc tout d’abord qu’un simple trou dans le sol. Leur profondeur se situe entre 15 et 20 mètres de profondeur.

La visite des 3 cenotes se fait au travers d’un trajet de 9km parcourable en truck (petit charriot tirée par une mule). Je qualifierai cette escapade quelque peu dépaysante, cahoteuse pour ne pas dire folklorique ahaha. Nous avons été littéralement assaillies par une armée de taons bien décidés à faire leur repas. Par chance, ils préféraient Estelle ahaha. 

Rencontre

Et voici qu’entre en jeu notre duo de choc: Jules et Jérémy. Les deux vieux potes passent 1 mois de vacances ensemble au Mexique. Jules, franco mexicain, chauffeur Uber, connait bien le coin de Mérida pour y avoir vécu quelque temps avec son père.  Jérémy, joueur professionnel, champion du jeu Smash Bros, apprend le japonais depuis plusieurs années. Le duo est assez étonnant.  Il viennent de finir la visite des cénotes quand ils font notre rencontre.

Rencontre qui débutera sur un échange de plans foireux ahaha.

Estelle ouvre le bal en leur proposant de les ramener sur Mérida avec notre voiture de location. Sur le coup, je suis surprise car je sais que nous devons rendre la voiture à  l’aéroport, pas exactement sur Mérida. Mais je ne dis rien. Nous rendons donc la voiture. les gars restent cool. Nous commandons un Uber pour finir le trajet mais voila, aucun Uber n’accepte 4 personnes. Jules se dévoue et décide de finir son trajet en bus. Conclusion, ils mettront 2 fois plus de temps à rentrer avec nous que s’ils avaient pris leur collectivo comme prévu au départ 🤣  et en plus séparés.

Le même soir, nos deux loulous pas rancuniers du tout nous filent rendez vous à un resto mexicain. En arrivant, il s’avère qu’ils servent juste à emporter. Jules décide d’assumer la commande de tacos seul et propose d’aller chez un ami soit disant tout près, ce qui n’est au final pas le cas. Du coup, besoin d’un Uber mais voilà, même  problème. On se rabat sur un tuk tuk qui accepte de nous prendre tous les 4. Franche rigolade ! Finalement, on mourra tous de faim car les 500 g de viande prévus par Jules ne feront vraiment pas le taf !  😂

Bilan

Très beaux cénotes. Surprenant cette atmosphère en profondeur, cette eau tiède et cristalline pour se baigner; c’est un autre monde. Le temps aura été gris tout l’après midi, du coup, il était impossible de faire de beaux clichés. Pour une fois, j’ai du vous intégrer des photos qui ne sont pas les miennes. Désolée !

Avec Estelle, nous pensons avoir fait le tour  de Mérida et ses environs.  Nous souhaitons reprendre la route. Les mexicains nous ont chaudement recommandé Bacalar: la lagune aux 7 couleurs. Dernière soirée avec nos 2 compères et nous sautons dès le lendemain dans un bus direction Bacalar.  

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