Salento et l’incroyable vallée de Cocora

Ici, c’est le foutoir: aucune indication nulle part, du monde partout, c’est la foire à l’empoigne. Dans ce marasme, j’arrive à obtenir les bonnes infos. Beaucoup sont partis se soulager aux toilettes. Du coup, je fais vite la queue, pipi attendra.  Et j’ai eu raison. J’ai réussi à avoir un billet pour le bus qui part dans 15mins. Ouf ! Le bus est désormais complet et la plupart se retrouve à devoir attendre 2 heures pour le prochain. J’ai juste assez de temps enchainer les toilettes et trouver à manger de l’autre coté de la rue. Une petite tienda vend des empanadas au poulet et des espèces de petits pains au fromage, ça fera l’affaire. Il y a même du café, on frôle le paradis. J’entends qu’on m’appelle, je me précipite dans le bus prêt à partir.  Comme d’habitude, là où on pense que le bus est complet et bien n’y pensez pas. Le chauffeur fait son beurre en s’arrêtant a chaque coin de rue afin de récupérer d’autres clients qui resteront debout tout le trajet. J’imagine qu’ils payent moins cher. Le vieux monsieur à côté de moi a mauvaise haleine. Du coup, pour éviter de supporter les effluves durant tout le trajet, je prétends ne pas parler espagnol au moment où il essaie d’entamer la discussion. Je sais, ce n’est pas gentil. Mais j’ai 3 heures de route avec ce bus. J’aimerais rendre mon parcours le plus agréable possible 😊 . Au final, on met 45 mins de plus que prévu. Arf! C’est la Colombie. Un temps donné se révèle plus qu’aléatoire.