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Lire l'articleComme tout bon matatu, il s’arrête tout le temps et roule comme un dingue. L’aventure africaine 😂 . Le paysage est étonnant, il y a des babouins en bord de route. Arrivés à Narok, sympas, ils me déposent directement devant la station des taxis partagés située devant le supermarché Naivas. Les masais sont postés juste en face, de l’autre côté de la route. Ils proposent une place dans leur véhicule pour 700 kes. Les derniers départs se font avant 13h30.
A 7 dans un break avec toute les affaires en mode Tetris dans le coffre (dont un poulet vivant posé dans un seau), nous faisons la route avec une sacré surprise en prime. Ils coupent par la réserve pour se rendre à la porte de Talek. Ils ne font pas le tour comme tout le monde pour la simple et bonne raison que le territoire leur appartient. Grosse négociation à l’entrée pour laisser passer la mazoungou à leur bord. En tant que blanche, je suis sensée payer 80 dollars pour 24h. Mais ils acceptent. Me voilà parti pour mon 1er safari gratos avec des masais. Maaaaagique ! Arrêt pipi au bout milieu de la route. Hors du véhicule, j’observe passer les jeep blindées avec les touristes à leur bord. Chacun se regarde médusé. Situation incongrue 😂 Babouins, antilopes, hyènes, phacochères agrémentent cette traversée d’une heure. Nous ressortons par la porte de Talek. A 1.5 km, ils me déposent pile poil devant l’entrée de mon hôtel. Ils sont adorables. Je leur suis infiniment reconnaissante pour ces heures inoubliables en leur compagnie.
Vaste étendue pittoresque de savane africaine légèrement vallonnée, mesurant 1510 km2, bordant le Parc National du Serengeti Tanzanie au sud, la réserve nationale de Masai Mara est un havre unique de conservation de la faune. Numéro 1 des safaris au Kenya, célèbre dans le monde entier par la Grande migration, il abrite un grand nombre de lions, guépards, éléphants, rhinocéros, buffles, gnous, girafes, zèbres et bien d’autres animaux … Tous se trouvent dans leur habitat naturel, libres d’errer dans le vaste désert kenyan qui s’étend à perte de vue.
Le nom Masai Mara provient de la rivière Mara qui traverse le parc, et des Masais, habitants nomades de la région sur les terres où il est situé.
C’est une expérience incontournable lors d’un voyage au Kenya qui permet de partir à la recherche du “Big Five”, à savoir le lion, l’éléphant, le léopard, le rhinocéros et le buffle.
3 jours/2 nuits pour en moyenne 400 dollars. Hébergement et repas inclus. Prix entrée de la réserve non inclus.
Jour 1:Départ de Nairobi. 5-6 h de route. 3 heures de game drive dans la réserve. Nuit au camp (tente avec lit)
Jour 2: Game drive toute la journée dans la réserve. Nuit au camp (tente avec lit)
Jour3: retour sur Nairobi
Je me suis renseignée auprès de plusieurs agences sur place. Le mieux que j’avais négocié était 350 dollars. Si vous rajouter le prix du parc, ça chiffre vite. Je décide d’y aller par moi même et de me débrouiller une fois sur place. C’est ainsi que j’ai voyagé en matatu puis avec les masaïs jusqu’à mon hébergement réservé sur Booking.
Le Masai Mara est célèbre dans le monde entier pour accueillir la Grande Migration animale qui se déroule chaque année de juillet à octobre. Au cours de ce phénomène, ce sont près d'un million de gnous et un million de zèbres, d'antilopes et d'autres animaux sauvages qui se rassemblent pour partir à la recherche de nouveaux pâturages. Le troupeau emprunte toujours les mêmes endroits et se déplacent ensemble sur des milliers de kilomètres. La traversée de la rivière Mara en est le point d’orgue. Extrêmement profonde et encaissée, la rivière représente l'un des passages les plus dangereux de la Grande Migration. Les gnous sautent à plusieurs mètres de hauteur, nagent au milieu des crocodiles, avant d'escalader l'autre rive. Les accidents ne sont pas rares car de nombreux prédateurs attendent une faute de la part de leur proie… Les troupeaux d'éléphants se baignent dans les eaux paisibles tandis que les girafes se dandinent gracieusement sur les berges. C'est un véritable lieu de rassemblement, où les gnous, les gazelles et les zèbres s'aventurent dans l'eau pour se désaltérer et se rafraîchir, avidement guettés par les félin affamés, prêts à bondir à tout moment. la force et la beauté de la nature..
J’arrive à l’hotel en milieu d’après-midi. Je profite de la piscine à l’hôtel quand je rencontre un couple qui a réservé un safari pour le lendemain. Je négocie ma venue avec eux. 37 dollars le game drive de 12 heures. Une aubaine ! Je réserve un déjeuner à emporter. J’ai mon pique nique du soir avec moi. Au lit de bonne heure car demain va être chargée. C’est bien la 1ère fois que je vais dormir dans un lit dans une tente. Finalement, je bénéficie du même confort que si j’avais réservé par une agence.
7h nous partons. Nous nous acquittons du droit d’entrée de 80 dollars. C’set parti pour 12 heures à sillonner la réserve dans tous les sens. Pique nique près d’un arbre qui trône seul au milieu de la savane. Nous mangeons nos lunchs box quand le gardien remballe tout fissa fissa nous disant qu’un guépard nous a repéré et nous guette telles des proies. Mouai, si je pouvais éviter de servir de déjeuner à un félin ahaha.
Nous traversons toute la réserve jusqu’à la frontière tanzanienne. Un bien grand mot d’ailleurs pour indiquer 3 bouts de bois et un crane avec un panneau indiquant la limite ahaha. A partir de ce point, ce même parc s’appelle Serengeti pour les tanzaniens ahaha.
Je n’ai jamais vu autant d’animaux de ma vie et encore moins dans leur habitat naturel. Les heures passent, les kilomètres aussi, il faut avoir un dos tout terrain sur ces chemins cabossés. Mais je suis aux anges, émue aux larmes quand les éléphants avec leurs petits passent devant nous. Une maman allaite sa progéniture. Tout est d’une telle beauté ! Je ne verrai pas les 12 heures passées.
Fin de journée, retour comblés à l’hôtel. J’assiste à la finale de la coupe du monde avec des clients présents. J’ai l’impression de rêver. Je ne suis même pas énervée par la défaite de la France. Rien ne saurait gâter cette journée extraordinaire. 2ème nuit dans ma tente.
8h Nous partons visiter un village masai situé non loin de notre hébergement.
Droit d’entrée: 20 dollars.
Nous sommes accueillis par la danse traditionnelle. L’un d’eux, qui se fait appeler Edouard, nous fournit un grand nombre d’explications sur leur coutumes. Le village se constitue de quelques maisons en cercle autour d’une place destinée aux animaux. Nous passons 2 heures à poser plein de questions, à visiter les maisons puis la petite boutique en plein air où chacun expose ses créations.
Nous repartons vers la réserve. Mon ticket de transit de 2 heures me permet de refaire un mini safari. Retour à la porte Serengini où nous faisons un arrêt pour des formalités administratives. Garée sur le bas côté, un petit groupe de femmes masaïs se ruent sur nous, bien décidées à nous vendre quelque chose ahaha. Moment épique où il faut négocier le bout de gras et freiner leur ardeurs quand elles vous proposent un énième bracelet, alors que l’on vient de leur en acheter plusieurs. Elles ont le sens du business, c’est indéniable. Ceci dit, leurs bijoux sont magnifiques, c’est difficile de faire un choix.
Retour sur Nairobi avec Peter et Shiku pour 14 dollars. Je fais mes comptes, je m’en suis sortie pour 230 dollars tout compris (transports, parc, safari, repas), village masaï inclus, la cerise sur le gâteau. Alors heureuse ? Ah ben voui 😁
Peter et Shiku, couple irlandais en voyage pour quelques jours. Rencontré brièvement au Mont Longonot, nous avons la surprise de nous croiser à nouveau à des kilomètres. C’est ainsi que je me retrouve à faire un safari en leur compagnie. Quelle chance !
Un peuple élancé à l’allure altière et aux traditions bien ancrées.
Les Masaïs sont une tribu africaine emblématique, connue pour leur riche histoire, et leurs traditions uniques préservées. Originaires d’Afrique de l’Est, principalement du Kenya et de la Tanzanie, les Masaïs sont considérés comme l’un des groupes ethniques les plus distinctifs du continent africain. Leur mode de vie traditionnel est basé sur l’élevage de bétail (vaches, chèvres, moutons) jouant un rôle central dans leur économie. La tribu Masaï est également connue pour son esthétique unique, sa stature imposante et sa fierté culturelle.
Les hommes portent souvent des tuniques rouges à carreaux appelées shukas. Les hommes et les femmes ont les lobes des oreilles percés et souvent distendus par des disques. Les femmes réalisent des bijoux en perles qui jouent un rôle essentiel dans l’ornementation corporelle masaï. Outre la circoncision ou l’excision, les enfants des deux sexes subissent à l’âge de 7 ans une ablation de deux incisives inférieures centrales laissant ainsi un espace vide à l’âge adulte. Ils ont réussi à préserver leurs traditions, leurs coutumes et leur système de valeurs malgré les pressions extérieures.
Les Masaïs parlent le maa, le swahili, langue véhiculaire de l’Afrique de l’Est, et parfois, de nos jours, l’anglais. Leur alimentation se compose de lait, de sang, de plantes et d’ugali ( l’aliment de base traditionnel de l’est de l’Afrique constitué de farine de maïs ou de mil, cuite à l’eau et agglomérée en boule).
Réservé sur Booking pour 20 dollars la nuit.
L’établissement est vraiment top ! Il propose des chambres ainsi que des tentes. C’est l’option que j’ai choisi car tout est hors de prix dans le coin. Elles sont confortables disposant d’une vrai literie. Les sanitaires sont très propres.
Super accueil de Magdy le propriétaire. Il peut- vous aider à organiser votre safari. Les repas sont copieux et fais maison. Ils proposent des paniers repas pour les excursions. Idéal !
On peut même profiter de la piscine de l’hôtel qui jouxte celui ci. Et pour causse, c’est le même proprio.
Je suis comme un coq en pâte.
Un incontournable du Kenya. J’en ai pris plein les yeux pendant des jours. Des animaux en abondance, une diversité incroyable sur fond de savane africaine. Je me suis crue dans un roman.
La rencontre avec les masaïs était incroyable. Je suis fascinée par cette tribu au port de tête altier. Leur artisanat est splendide.
Le Kenya n’est pas le pays du routard. Ici, le tourisme est cher car spécifiquement dédié à une clientèle aisée. Qu’à cela ne tienne, j’ai quand même réussi à me mener ma barque. C’est franchement faisable, il faut juste oser !
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