Envie d'une lecture au coin du feu ? J'ai la...
Lire l'articleLa température moyenne est de 30°C sur l'année (de 27°C en janvier à 32°C en avril). Il pleut surtout d'avril à juillet. Le climat est correct pour partir en voyage à Rio Dulce de janvier à mai et de octobre à décembre, mais la météo est vraiment agréable en mars et en avril. La température de l'eau est convenable toute l'année pour la baignade.
Antigua - Rio Dulce, 8h en shuttle pour 220 Qtz. Au vu du nombre d'heures pour rejoindre Rio Dulce, je fais le choix pour une fois de prendre un shuttle. Le trajet devait se faire en 7-8h, il mettra finalement 9h. Les agences vous promettent un voyage en 5-6 heures. A moins d'avoir une batmobile, je ne vois pas bien comment ils pourraient y arriver sachant qu'une voiture mettra en moyenne 6h30 sans arrêt. Pour mon part, mon shuttle consiste en un van assez pourri dont la climatisation ne marche pas. Peu de confort mais nous sommes seulement 4 donc côté espace, on ne peut pas se plaindre. Il nous dépose près de l'hôtel des 3 autres voyageurs. J'explique au chauffeur avoir réservé à Casa Perico, un hostel situé sur le fleuve en pleine mangrove. Il me laisse au café d'à côté, appelle mon hostel qui envoie une lancha me récupérer. Facile !
Le fleuve Rio Dulce prend sa source dans le lago Izabal et traverse le parc national du même nom. Ici, se concentre une importante variété de la faune et de la flore tropicale du Guatemala dans une forêt dense et verdoyante ou encore dans une mangrove où se nichent caïmans et oiseaux.
La localité de Rio Dulce constitue un carrefour important entre les routes vers le Belize, Tikal, Guatemala City et le Honduras. Bien que cette petite ville comporte peu d’attrait, la vie sur son fleuve promet en revanche des jours dépaysants.
TOP 6 des choses à faire à Rio Dulce
Rio Dulce est une petite ville de 3 000 habitants dont la majeure partie est construite sur l’eau. A sa gauche, se trouve l’énorme lac Izabal, le plus grand lac du Guatemala, et à sa droite, le fleuve du même nom qui mène aux Caraïbes. Si le village offre peu d’intérêt, le fleuve bordé de maisons sur pilotis offre, par contre, des décors de cartes postales. Si vous aimez les oiseaux, comme moi, vous serez comblés. Et cerise sur le gâteau, cette destination étant peu connue, vous serez pour ainsi dire seul !
Heureuse d’avoir un kayak à disposition à mon hostel, je me balade pendant des heures, occupée à admirer ce magnifique paysage ponctué de survols d’oiseaux en tout genre, conquise par cette quiétude qui vous mène à une plénitude certaine. Un ponton au nom de Casa Périco trône au beau milieu du fleuve et permet de lézarder au soleil et de se baigner. L’eau est bonne, je profite du fleuve à fond. J’apprendrai plus tard qu’il y a des crocodiles quelque part sur celui-ci, lol ! J’aurais préféré le savoir avant 😕 Mais comme diraient les habitants, pas d’inquiétude, ils se sont installés près du pont. Mouai ! 😂.
Chambre double privative dans des cabanes en bois. Je l’ai réservée sur Booking pour 3 nuits. Spacieuse et confortable, celle-ci se trouve en pleine végétation dans la mangrove. J’ai dormi comme un bébé. Salle de bain partagée mais très sympa. La douche est grande et donne sur l’extérieur. Trop top ! Le restaurant sur place propose une carte avec des plats peu chers et parfois étonnants comme le goulash.
Je m'éclate tellement sur mon kayak que la 1ère journée, j'y suis restée 5 heures. En descendant de celui-ci, je réalise que le soleil n'a pas eu accès, durant tout ce temps, à l'intérieur de mes petits plis sur le ventre quand je suis en position assise. Résultat, quand j'ai déplié ma carcasse, j'ai constaté que mon ventre affichait un bronzage zébré. L'allure, l'allure et l'allure ! 😂.
À bord d’une lancha (petite embarcation à moteur traditionnelle), vous pourrez rejoindre Livingston, c’est d’ailleurs la seule façon de s’y rendre ! Je vous ai pris une photo des départs et du prix. Comptez 1h30 de trajet.
Le spectacle est saisissant: aux hautes falaises de calcaire se substitue vite une luxuriante forêt tropicale alors que le rio s’élargit. Sur les rives, de nombreuses maisons sur pilotis se fondent dans ce véritable paradis pour oiseaux et pêcheurs.
À l’entrée du lac, se dresse le château San Felipe. Cette forteresse construite par les espagnols en 1651 permettait de contrôler le passage du Rio Dulce vers le lac Izabal. Il servait notamment à empêcher les pirates de piller les villages et les bateaux commerciaux espagnols qui ravitaillaient Antigua et la capitainerie générale du Guatemala. Une longue chaîne s’étirait des deux côtés du Rio Dulce pour bloquer tous les navires. Attaqué plusieurs fois par les pirates, il tombe entre leurs mains en 1685. Repris par les espagnols, il s’agrandit pour servir de prison pour les pirates et accueillir un important contingent militaire. Abandonné au siècle dernier, il tombe en ruines jusqu’à ce qu’il soit entièrement restauré ces dernières années. C’est aujourd’hui l’une des principales attractions de la région.
Située à l’extrême Est du Guatemala au bord de la mer des Caraïbes, à l’embouchure du Rio Dulce sur le golfe du Honduras, cette petite ville ne possède pas de route terrestre qui la relie au reste du pays. Les communications avec le reste du monde se font majoritairement par mer avec le port bananier de Puerto Barrios ou avec le Belize voisin. La culture afro-caribéenne y est très présente grâce à ses habitants, les Garifunas.
Bienvenue à la « Jamaïque du Guatemala » !
Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés et les autochtones, les Caribes, population amérindienne originaire du Vénézuela ayant migré au 9ème siècle. mêlant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Au fil des massacres et des déportations, les Indiens caraïbes sont progressivement devenus démographiquement minoritaires, mais ils transmirent aux Africains leur langue et de nombreux éléments de leurs cultures, réalisant ainsi une synthèse de cultures autochtones et africaines.
Sur certains murs, des graffitis témoignent de cette précieuse culture que les habitants de Livingston préservent avec fierté à travers la langue, la danse et la musique garifuna, la Punta, toutes classées au patrimoine immatériel de l’Unesco. Dès l’arrivée en bateau, des femmes vous proposent de tresser vos cheveux. Allez ! c’est parti. Allons nous fondre dans ce décor paisible et si différent du reste du pays. Ici; il y a peu de voitures, ce qui rend la balade agréable. Au fil des ruelles se succèdent des maisons souvent modestes mais aussi très colorées. Certains se plaignent d’une forte odeur de poisson dans le village. C’est normal car ici, ils font sécher le poisson en plein air. Globalement, ce village est pauvre et sale. Les plages n’invitent pas à la baignade. C’est dommage car la population est adorable et super accueillante. Avec Stéphane, on clôture notre journée dans un bar en compagnie de garifunas super contents de nous voir rester avec eux. Entre bières, fumette et alcool fait maison, le Gifiti, mélange d’herbes et de racines macérés dans du rhum. ils lui attribuent un nombre incommensurable de vertues du genre aphrodisiaque, antiseptique, diurétique… Nous sommes reparties flottant dans l’atmosphère et morts de rire de ces quelques heures passées dans ce monde, disons le, parallèle. On a adoré et avons été particulièrement touchés par leur accueil. Un moment touchant et intense.
Pour ceux qui me connaissent et se demandent ce qu'il se passe avec mes cheveux, la réponse est "ben rien, justement" mouahaha. J'ai la flemme de les teindre. De toute façon, au vu des lieux que je visite, trouver ma teinture relève parfois de l'exploit. Je me facilite donc la vie en les laissant naturels. Arf ! Il y a pire, ça change et ça vaut le coup d'essayer 😁.
Cet établissement propose des chambres privées et des lits en dortoir pour un bon rapport qualité prix.
Sur le bateau, je fais la rencontre d’Ellina, jeune femme pétillante en vacances pour quelques jours. Elle vient passer l’après-midi sur Livingston et en profite pour rejoindre un ami, avant de repartir vers d’autres contrées. Je pars vers un hostel que j’ai repéré en ligne, Casa de la Iguana. 60 Qtz la nuit en dortoir, ça fera l’affaire. Le hasard l’amène elle aussi au même endroit car son ami séjourne là.
Elle me présente donc son pote Stéphane, jeune allemand en voyage plusieurs mois en Amérique central. On accroche bien toutes les trois, nous décidons de passer le reste de la journée ensemble. Ellina prend la dernière lancha pour retourner sur Rio Dulce. Stéphane et moi passons la soirée dans le fameux bar en bord de plage avec les locaux. Il part à 5h du matin pour le Honduras direction Utila, exactement ce que je projette de faire. Du coup, Il me propose de faire le voyage ensemble. Bonne idée ! Le passage des frontières terrestres, c’est toujours quelque chose. A deux, ce sera plus sympa.
Livingston était la dernière étape de mon voyage de 6 semaines au Guatemala.
Ce pays est définitivement une destination que je recommande tant par l’histoire, la culture, les paysages et les couleurs qu’il a à offrir. Je repars la tête pleine de souvenirs enchanteurs et d’émotions fortes. Sachant que j’ai seulement 90 jours pour visiter la zone des 4 pays qui sont le Guatemala, le Honduras, le San Salvador et le Nicaragua. Il ne va pas falloir trainer ou alors faire une demande d’extension. Mais moi et l’administration faisant deux, on va faire au mieux …
5h du matin, nous partons avec Stéphane prendre la lancha pour Puerto Barrios, 1ère étape d’une longue journée qui s’annonce.
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One Comment
victoria
toi et tes anecdotes ahahahaha excellentissime. je me marre toujours autant en te lisant. tu ne te prends jamais au sérieux et ca c’est topissime.