Envie d'une lecture au coin du feu ? J'ai la...
Lire l'articleLa moitié porte des masques, l'autre non. Tout le monde se cotoie sans problème ou agressivité. Chacun s'assume et gère sa vie à sa guise. Dans les transports, rares les fois où on nous demande de le mettre.
Agréable toute l'année. Les températures moyennes s'échelonnent de 22 °(janvier) à 26 ° (mars). Les mois les plus pluvieux sont : août, juin et septembre . Je vous conseille les mois de janvier, février, mars, avril, novembre, décembre pour visiter.
Terminal de bus Zone 3 Quetzaltenango - Los Encuentros 1h en combi 30 qtz Los Encuentros - Solola 40 mins en chicken bus pour 3,5 qtz Solola - Panajachel 30 mins avec un 2ème chicken bus 5 qtz Le voyage en combi était énorme, j'ai vraiment pleuré de rire 😂. Le chauffeur m'annonce un trajet de 45 mins. J'ai du mal à y croire car Google Maps calcule 1h30. A moins de voler, je vois pas. Le voilà parti et là, je comprends mieux son optimisme. Pétard ! J'ai trouvé encore plus rapide qu'à Oaxaca. Faut pas avoir peur en voiture sans quoi tu fais un infarctus direct. Etant en montagnes, je ne vous raconte pas les virages. Le gamin derrière moi vomit tout ce qu'il peut. Son frère le regarde mort de peur tout en restant accroché à son père. Toutes les fenêtres sont grandes ouvertes, il fait un froid de gueux, effet antirides garanti ! Mon front et ma truffe sont gelés. Il règne un froid polaire dans l'habitacle. Le gosse continue de se vider. Le voyage est hardcore pour lui. Je me dis qu'à cette vitesse, on va finir par remonter le temps, on va arriver avant d'être parti 🤣. Les parents doivent avoir l'habitude car ils avaient prévu les sacs à vomi. Ahhhh doux voyage ! Le copilote réalise que les enfants sont malades. on peut s'attendre à ce qu'il demande qu'on ralentisse et bien pas du tout. Visiblement, le vomi forme la jeunesse au Guatemala. Un vieux porte un masque mais l'enlève pour éternuer. Quid ! A quoi sert le masque. Ce trajet est franchement divertissant et le paysage encore plus.
Classé parmi un des plus beaux lacs du monde, surnommé Grand-mère Atitlan par les Mayas, ce lieu considéré comme sacré, où les légendes sont légions, surprend par sa splendeur. Différentes communautés indigènes se sont installées tout autour, répartis sur 12 villages encore imprégnés de la culture Maya. Des costumes traditionnels y sont d’ailleurs portés par les populations telles que les Tzutujils et les Cakchiquels. Chaque village a ses propres motifs et couleurs. Régulièrement, le vent Xocomil vient le tourmenter transformant les matins calmes en midi plus agités.
L’histoire de ce lac est très intéressante. Il est le résultat de l’effondrement d’un volcan il y a 84000 ans, nous sommes donc face à une ancienne chambre magmatique. 3 volcans le dominent : les volcans San Pedro, Tolimán et Atitlán. Sa beauté en fait le paradis des randonneurs, les sentiers offrant des vues incomparables sur celui-ci.
Du point de vue ethnique, le lac Atitlan est situé au cœur d’une région majoritairement indigène. Ici donc, comme à Quetzaltenango, les habitants conversent dans un dialecte maya. concrètement, 22 langues sont parlées mais la principale reste le Tzutujil. Les femmes portent de superbes tenues traditionnelles chatoyantes, chaque village ayant ses motifs et couleurs.
TOP 10 à visiter
Les lanchas : bateaux taxi qui vous permettent de vous déplacer d’un village à l’autre sur le lac. Moyen de transport plutôt sympa pour admirer le paysage mais beaucoup moins pour le porte-monnaie. Il n’y a pas de grille tarifaire affichée, c’est donc un peu à la tête du client. Pour exemple, un indigène paie 5 qtz, un local 10 et un touriste 25 pour le même trajet. Voilà voilà ! Ressemblant à une guatémalthèque de par ma couleur de peau et mon type de cheveux, j’ai toujours payé 10 sans avoir à expliquer quoi que ce soit. Conseil : demandez le prix à des locaux avant de partir et donnez la somme exacte en quetzales à la sortie du bateau. S’il vous demande plus, dites-lui que c’est le prix puis partez, il ne va pas vous courir après. Pour repère, compter 5 par port, ne pas prendre en compte les docks privés. Exemple Jaibalito – Tzununa 5 Jaibalito – San Marcos 10
Si ce joyau est un lieu très intéressant pour découvrir la vie locale, son équilibre reste néanmoins très fragile. Aujourd’hui, il est malheureusement très pollué à cause des activités humaines des villages riverains : introduction de nouvelles espèces de poissons, eaux usées, pesticides…
Il doit également faire face à des phénomènes naturels. En février 1976, un violent séisme de magnitude 7,5, a frappé le Guatemala tuant plus de 26 000 personnes. Le tremblement de terre a fracturé le lit du lac provoquant un drainage souterrain, ce qui occasionna la baisse du niveau d’eau de 2 mètres en un mois. En 2007, un autre séisme eut l’effet inverse, comblant en partie ces infiltrations. Depuis, le niveau est remonté d’environ huit mètres (un mètre en 2012), noyant les berges et ruinant des habitations riveraines.
Certains affirment que le niveau a toujours fluctué. D’ailleurs, il n’y a que les touristes pour s’entasser sur la rive, les villages étant situés dans les hauteurs.
Le gouvernement Guatémaltèque a chiffré à plusieurs millions de dollars les travaux nécessaires à la pérennisation des berges du lac; ce qui, dans un pays émergent, semble impossible à réunir seul.
En 1958, pour développer le tourisme de ce lac encore méconnu, des américains ont suggéré l'insertion de poissons carnivores faciles à pecher. Résultat: Ce prédateur a causé l'élimination de plus de deux tiers des espèces de poissons vivants dans le lac et a contribué à l'extinction de la Grèbe de l'Atitlan, oiseau rare qui ne vivait que dans la région.
Panajachel est le passage incontournable car il est le centre de transport dans la région (chicken bus, shuttles, lanchas ou encore tuktuk). Vous arriverez au lac sûrement à ce village. Vous y trouverez un supermarché La Torre et de nombreuses agences touristiques. Ce n’est certes pas l’endroit le plus authentique du lac mais il y règne une bonne atmosphère. La Calle Santander est très célèbre pour faire du shopping, et est saluée parmi les meilleurs du pays. je peux dire y avoir passé de bons moments, courts mais agréables. Dès le 1er jour, j’y ai rencontré Dona qui tient une boutique de chocolat. Très sympa !
Demeurant à Jaibalito, j’ai eu un vrai coup de cœur pour le sentier qui mène à Santa Cruz. Il offre des paysages incroyables sur le lac et la végétation. L’arrivée sur ce petit village perché dans les hauteurs donne le sourire. Beaucoup recommandent Le Café Sabor qui, en plus d’offrir une vue imprenable sur le lac, propose des plats typiques particulièrement bien présentés pour un prix très bas. Il est le fruit du travail de l’association Los Amigos de Santa Cruz qui lutte contre la pauvreté au sein du village et accompagne les femmes dans la construction d’une activité professionnelle, ce sont les plats des élèves cuisiniers que vous allez déguster. C’est du haut vol ! Au rez-de-chaussé, une boutique expose les créations des femmes du village.
Info toujours utile, vous y trouverez également un distributeur de billets.
Un incontournable à faire là bas : Eagle’s Nest.
L’hôtel est perché à flanc de falaise et dispose d’une plate-forme de yoga suspendue dans le vide. La vue est à couper le souffle. Coté déco: balançoires et poufs offrent un réel confort pour se détendre. Idéal également pour les digital nomades. Le déjeuner y est excellent et le personnel très sympa.
Coté village, se côtoient occidentaux en mal de mysticisme et locaux. C’est LA destination pour le tourisme esotérico-naturel: visite holistique de son moi intérieur à coup de champignons , cérémonie de purification, retraite spirituelle centrée autour du yoga et cuisine végétarienne sont au programme. Pour ma part, j’y vois plutôt un Disneyland de la spiritualité qui regroupe tous les bizarroïdes de la planète. Chacun essaie de se convaincre d’une pseudo connexion quelconque à coup de drogues en tout genre. J’y vois plutôt des faux hippies qui vendent yoga et autres cours à des prix faramineux.
Vous l’avez compris, je ne suis pas fan de ce village qui offre une petite rue ou se concentrent quelques peintures multicolores, des boutiques aux produits ultra chers, et restaurants, pour ceux qui ne parviennent pas à se contenter des nourritures spirituelles.
En revanche, le parc municipal rebaptisé réserve naturelle du Cerro Tzankujil est à faire. Ce parc nous offre un peu de verdure, avec vue sur le lac et les volcans en arrière-plan. Il est même possible de piquer une tête depuis les rochers, et pour les plus téméraires depuis une plateforme de 12m.
Mon coup de cœur ! La vie y est paisible avec beaucoup moins d’hébergements. Le centre a beaucoup de charme avec ses petites maisons colorées, ses boutiques d’artisanat et ses nombreuses « murales » d’une très belle qualité. Je rentre par hasard dans une boutique de chocolat, une démonstration va démarrer. La vendeuse m’invite à me joindre aux 2 personnes présentes. Explication sur la fabrication suivie d’une dégustation. Il ne contient aucun conservateurs et peu ou pas de sucre. Le goût et la texture sont assez inhabituels mais agréables. Heureuse, j’en achète plusieurs sortes. Mes 2 compagnons sont venus ici grâce à une habitante du village qui leur fait une visite guidée. Il m’invite à me joindre à eux. S’ensuit la visite chez des artisans tisserands qui nous expliquent les différentes étapes de leur travail. Démonstration sur un métier à tisser. Tout est 100% naturel, les couleurs sont obtenues grâce à diverses plantes et sont fixées par de la cendre. Oh surprise ! L’une d’elle donnera un bleu indigo ou un gris cendré selon si elle est cueillie à la pleine lune ou pas. La qualité du tissage est au rendez-vous et les motifs sont superbes. On enchaine par la visite d’une coopérative de femmes qui fabriquent des produits d’hygiène et de santé naturelles. Nous terminons par une fabrique de miel. Idem, tout est clairement expliqué. J’apprends qu’il existe du miel blanc et du miel noir. Je découvre les différentes sortes d’abeilles. Ici elles n’ont pas de dard. Certaines sont minuscules et ne fabriquent qu’un demi litre de miel à l’année. Une journée riche en infos et un plaisir pour les papilles et les yeux. Ce village est de loin mon préféré.
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Rares sont ceux qui ont une image positive en arrivant et pourtant… En descendant de la lancha, on déambule au milieu de constructions un peu anarchiques, dans un quartier dédié uniquement aux touristes appelé par les locaux « gringo land » où bars, magasins de souvenirs, tours et hôtels font leur promotion. Ne vous arrêtez pas là et grimpez ! Car pour apprécier le village, il faut prendre de la hauteur où se situent l’église, le marché, l’authentique quoi ! La balade dans les ruelles devient plus agréable et permet d’admirer le street art et les boutiques colorées. Bien que réputé pour sa vie nocturne, le village s’est surtout spécialisé dans les cours d’espagnol à des prix vraiment intéressants. Les écoles vous proposent des formules hébergement inclus avec des cours en individuels. Une affaire !
Les touristes l’appellent l’Indian Nose car les montagnes dessinent le visage d’un indien allongé. Mais pour votre gouverne, sachez que les locaux n’aiment pas du tout qu’on l’appelle comme ça.
Il est vendu comme étant Le plus beau point de vue sur Atitlan. Faux ! Il offre Une des plus belles vues du lac Atitlan. Nuance ! Pour faire cette randonnée, il faudra y aller avec un guide. Pourquoi me direz-vous ?
Et bien, celle-ci est à faire en connaissant un minimum le contexte. Des bruits courent que des hommes munis de machette attendent les touristes pour les braquer et n’hésitent pas être violents en cas de refus. La situation est bien connue dans le coin, certains guides seraient même de mèche. Et oui, le racket et la peur amènent un business plutôt juteux. En gros, un guide vous coûtera entre 100 et 120 quetzals. RV vers 4h00 du matin à San Pedro. Le but étant d’assister au levée du soleil au point de vue, il faut donc démarrer tôt. Détails de la rando sur Alltrails.
Attention certaines agences vous amènent seulement à la plateforme située en contrebas du nez.
De façon générale, les touristes racontent des histoires de gens braqués à divers endroits du lac, histoires bien vraies. Soyez donc prudent ! Perso, je me suis baladée où je voulais sans jamais avoir eu de problème. Ceci dit, peut-être cela est du au fait qu’avec ma couleur de peau, beaucoup me prennent pour une guatémalthèque et se contentent de me saluer. Je n’ai d’ailleurs jamais payé le prix des touristes sur les lanchas. Du coup, il m’est difficile de vous affirmer que vous serez sans danger.
L’attraction principale de ce village est le non moins énigmatique personnage, Maximon. Sorte d’idole issue du syncrétisme entre le monde maya et la religion catholique et vénéré par certains habitants. Les fidèles lui apportent des offrandes (dont de l’alcool et des cigares) dans une ambiance je ne dirai pas festive mais glauque voir folklorique.
Au moment où nous arrivons (Amit, Soumia et moi), une cérémonie a lieu. De mon point de vue, cela fait très mascarade. Soumia me regarde tout autant éberluée. Le fidèle, à genoux face à Maximon, doit laisser pas mal d’argent, se fait cracher de l’alcool dessus et j’en passe. J’ai pu filmer la scène et prendre des photos. Une fois terminée, les hommes responsables du culte nous réclament de l’argent, un montant pour 15 qtz pour l’entrée, idem pour chaque photo et 30 pour la vidéo. Grosse prise de tête avec eux bien sûr. Mais bon le calcul est vite fait : nous sommes 3 dans une ruelle au milieu de nulle part face à 8 hommes. Nous raisonnons Soumia qui ne lâche pas l’affaire comme ça, un pitbull, j’adore 😂. Nous payons chacun l’entrée. Franchement pour ce prix là, je ne vais pas me mettre en danger. Je leur dis avoir effacé vidéo et photos et le tour est joué. Ahhh que d’aventure !
A Panajachel, Tuk tuk ou collectivo public peuvent vous emmener à Santa Catarina pour un prix maudique mais je vous conseille de faire le chemin à pied de Panajachel. Vous verrez plusieurs points de vue sur le lac, un mirador à la vue exceptionnelle avec en cadeau à l’arrivée le village offrant ses couleurs au milieu de la végétation verdoyante sur fond de paysage montagneux en bord de lac. Une carte postale ! Je me suis d’ailleurs arrêtée boire un café dans un des établissements qui longent la descente vers la village et qui offre une vue imprenable sur le lac et ses volcans. Attention toutefois : le serveur a tenté de me faire payer la vue lors du paiement de la note. Lol. C’est écrit nulle part donc je ne paie pas. Point ! Pour être honnête, il n’y a pas grand-chose à faire dans ce village où la vie locale se concentre autour de la place centrale et de l’école. mais il offre une expérience authentique et colorée. De vieux manèges étaient installés près du lac, ça m’a rappelé mon enfance.
🚌 Panajachel- Solola combi ou chicken bus 5 qtz, Solola-Los Encuentros 3,5 qtz, Los Encuentros – Chichi 5 qtz. Attention car la dernière portion est juste du délire. Ils entassent un maximun de gens sur les sièges. Nous sommes 3 par siège initialement prévu pour 2. J’ai bien cru que mon voisin allait finir sur mes genoux. 😂
Communément appelé Chichi, c’est le marché le plus coloré du Guatemala. Il se tient le jeudi et le dimanche chaque semaine. Si vous êtes en quête d’un joli souvenir à ramener du Guatemala, c’est l’endroit. On y trouve absolument de tout : des masques traditionnels, des sacs, des portes monnaies, du tissu, des ceintures brodées, une collection incroyable de vêtements pour femmes aux tissus brodés aux couleurs éclatantes, des fleurs, de quoi manger, des poteries, de drôles d’objets qui ont l’air sortis de ruines mayas. Touristes et locaux cohabitent dans cette fourmilière. Mention spéciale pour une vendeuse de laine et de poulets : le tout exposé l’un à coté de l’autre. Au centre, à couvert se situe les lieux de restauration. Je vous conseille de visiter les 2 églises situées de part et autre du marché, tout comme à Chamula au Mexique, les cultes mayas se sont incrustés dans le christianisme. C’est toujours surprenant ! Ce marché vous plonge dans l’ambiance guatémaltèque. Un Guatemala difficile à saisir, tiraillé entre traditions fortes et modernité, entre défiance face au gringos et ouverture au tourisme.
J’adore mon sac à dos, cadeau fait par ma fille à mon dernier anniversaire. Je m’en sers tout le temps car je voyage en permanence. La fermeture éclair de la petite de poche de devant est cassée. C’est bien embêtant car c’est là que je range téléphone, argent, écouteurs … tout ce dont j’ai besoin à portée de mains. Je saisis donc l’occasion du marché pour me mettre en quête d’une nouvelle fermeture éclair. J’ai déjà trouvé le couturier, je dois juste lui amener le nécessaire. A peine arrivée, j’aperçois une boutique de fils . Je m’engouffre dedans et j'explique ce que je cherche à la tenancière. Elle se saisit de mon sac avec mon approbation, chope un marteau et bam commence à frapper sur celle-ci, à la tordre dans tous les sens, la met parterre, frappe à nouveau, la saisit avec ses dents en la contorsionnant. J’étais médusée. Je lui explique qu’elle est cassée et que je vais lui en acheter une autre tout simplement. Elle me regarde fixement et me répond avec un sourire qu’elle ne vend pas simplement des fermetures éclairs mais qu’elle les fabrique elle-même. Incroyable ! Et boum, là voilà repartie, 3 minutes de ce traitement et voilà ma fermeture éclair revenue à elle. J’étais scotchée. A la question « combien je vous dois Madame », elle me répond : « rien en rigolant ». Symboliquement je lui ai donné 5 qtz, c’est le moins que je puisse faire. Je pensais que ça ne tiendrait pas longtemps, peut-être un jour ou deux. Et bien ça fait 1 mois. Ben mince !
Les Guatémaltèques sont vraiment de petites tailles. Ils sont d’ailleurs classés au 4ème rang mondial de la population la plus petite avec une moyenne de 1,63m pour les hommes. Je me suis souvent marrée en dépliant ma carcasse du siège dans les bus. Véridique, la plupart m’arrive au menton, j’en ai même vu m’arrivant à la poitrine, j’ai halluciné. Je ne mesure qu’un 1,70 m. Mes genoux touchent le siège de devant (en métal) dans les chickens bus. Sachant que bien souvent les suspensions des bus sont HS, le moindre trou vous fait bondir de votre siège et donc taper le métal en question. Aie aie aie ! lol. Pour les indigènes, no problema, leurs genoux sont éloignés de 10 bons cms. De toute évidence, nous ne vivons pas le trajet de la même manière.
Village peu connu car beaucoup n’y verront rien de spécial. Ici, pas de touristes. Juste la vie simple d’un village guatémaltèque. Moi qui prône l’authenticité, je veux voir. Me voilà donc au milieu à déambuler au milieu des rues ou chacun se presse pour voir cette touriste qui semble perdue. Certaines maisons sont tellement petites qu’elles font ma taille. Ma tête touche le toit ; c’est dingue ! Les femmes mayas ne montrent ni genoux, ni épaules, ni décolleté. Comme dans beaucoup de villages autour du lac, il n’y a pas de laverie automatique ni de machines à laver, les femmes lavent donc les vêtements à la main.
Il n’y a pas de pharmacie ici, pas de supermarché, pas de cinéma, pas de librairie, pas de gare routière formelle, pas de salon de beauté. Mis à part quelques chariots de rue avec de la nourriture simple, San Pablo n’a qu’un seul restaurant de poulet frit dont le logo m’a beaucoup amusé.
Maison entièrement équipée louée pour 125 dollars par semaine, directement à la propriétaire Carmen, américano-guatémaltèque résidant aux Etats-Unis . Elle comprend au rez-de chaussée cuisine ouverte, salon, salle à manger, terrasse. Au 1er étage, 1 chambre, salle de bain et terrasse. A l’extérieur, grand jardin, piscine et jacuzzi offrant une vue sur le lac. Un vrai petit paradis qui me gardera 3 semaines.
Le village est petit mais est très agréable et comprend tout ce dont on a besoin. Pas forcément besoin d’aller au supermarché à Panajachel, les tiendas du coin font l’affaire à des prix tout à fait corrects.
A la descente du bus à Chichicastenango, je rencontre ce couple de trentenaires Amit et Soumia. Lui est israelien ayant grandi aux USA et elle est franco algérienne émigrée à New york durant 12 ans. Tous deux ont tout laissé pour vivre l’aventure. Après quelques pays d’Afrique, ils ont migré en Amérique centrale. Comme moi, ils poursuivent leur descente au travers des divers pays sur leur route. Dès la 1ère minute, le courant accroche fort entre nous. Grosse discussion autour d’un café où nous avons foule de choses à nous raconter. Nous passons la journée ensemble, gardons contact pour nous revoir à maintes reprises. Soumia a beaucoup de points en commun avec moi. Je kiffe cette fille. Lui est d’un calme olympien. Notre amitié se développe rapidement. Je les adore. C’est clair que nos routes vont souvent se croiser.
Durant mon séjour à Quetzaltenango, je reçois un message de Amagi, rencontré à Sayulita au Mexique. Il souhaite prendre de mes nouvelles tout en m’annonçant qu’il est actuellement au Lac Atitlan. Incroyable ! Je suis seulement à 2h de lui et j’ai prévu d’arriver sur le lac dans 2 jours. Le monde est décidément petit. Nos retrouvailles se font joyeusement autour d’un café à Panajachel. Il m’annonce louer une maison pour plusieurs mois avec son amie Maho au village de Jaibalito et me précise que la maison d’à côté est libre. Voilà comment j’ai été merveilleusement logée durant mon séjour au bord du lac. Merci Amagi ! Photo d’une soirée avec Tom et Lauren, couple anglais en vacances dans le coin, Mason, Maho et Amagi bien sûr.
Ci-dessus, Job néerlandais, et Viktor français, rencontrés à San Juan. Nous avons passé la journée à visiter les artisans du village ensemble en compagnie d’une habitante du village. Super moment ! Nous sommes toujours en contact.
J’avais besoin de me poser, de me resssourcer. Je rêvais d’un lieu paisible hyper confort ou je pourrais randonner, profiter de la nature, de la beauté du lac. L’univers a exaucé mon vœu. J’ai savouré ma quiétude, profité du bruit des oiseaux le matin, de la sérénité du lac. Entourée d’indigènes, je me suis sentie dans un autre monde. J’étais tellement bien que je suis restée 3 semaines mais je n’ai pas perdu de vue mon objectif: atteindre la Colombie début avril en traversant les divers pays sur ma route. Requinquée, je repars à la conquête de nouveaux territoires.
Prochaine destination: Antigua – Guatemala.
Mais je sais que je reviendrai un jour 😉
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Alter Native
Great content! Keep up the good work!